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L’arrivée inattendue de ma belle-mère a perturbé notre dîner familial

Le dégoût pour la nourriture, un spectre qui me hantait depuis des mois, avait peu à peu cédé la place à une faim tenace, alimentée par l’envie de retrouver une certaine normalité. Les discussions avec les médecins m’avaient offert un semblant de stratégie pour reprendre le contrôle de mon alimentation, un plan délicatement tissé entre les nécessités de ma santé et les plaisirs simples d’un repas partagé. Ce soir-là, j’étais déterminée à marquer un retour, non seulement pour moi mais pour ma famille, espérant secrètement redécouvrir le plaisir de manger ensemble.
Cependant, mon mari, bien qu’informé de mes luttes, avait ses propres idées sur ma convalescence. Sa tendance à me pousser à manger, bien intentionnée mais souvent maladroite, s’était transformée en une source de tension entre nous. Ce soir-là, alors que je m’apprêtais à briser le cycle de mon anorexie post-partum, j’avais imaginé un moment de renaissance, un instant où la nourriture ne serait plus un ennemi. Mais l’arrivée inattendue de ma belle-mère allait mettre à l’épreuve ma résolution fragile.

Avant le dîner, un message envoyé à mon mari, garni d’un emoji exprimant mon excitation à l’idée de partager le hachis parmentier, semblait avoir été interprété comme une invitation ouverte. La table était mise, les enfants rassemblés, et dans mon coeur, une lueur d’anticipation. Mais alors que je m’apprêtais à savourer ce moment tant attendu, la porte s’est ouverte sur ma belle-mère, qui, avec une désinvolture déconcertante, a pris possession de mon assiette, éclipsant mon enthousiasme par son geste audacieux.

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